Comment fonctionnent les images de Gregory Crewdson ?
Au départ, le parti est le même que celui de Jeff Wall : on est dans une scène de film. Il y a une histoire en cours à laquelle on ne comprend rien parce qu’on a raté le début. L’image qui est présentée est celle d’une solitude captée au moment de sa plus grande intensité. Le personnage est à la croisée des chemins.
Le fait que l’interprétation soit obscure (risquons ce jeu de mot) incite
- d’une part à examiner avec attention le sujet central de l’image pour mesurer l’angoisse et donc évaluer le danger
- d’autre part à promener le regard de partout sur l’image aux fins d’éclaircir la situation : les détails peuvent faire preuve et notre regard va courir d’une zone éclairée à l’autre, pour tenter de mettre en place les éléments du puzzle et lui donner sens.
- d’une part à examiner avec attention le sujet central de l’image pour mesurer l’angoisse et donc évaluer le danger
- d’autre part à promener le regard de partout sur l’image aux fins d’éclaircir la situation : les détails peuvent faire preuve et notre regard va courir d’une zone éclairée à l’autre, pour tenter de mettre en place les éléments du puzzle et lui donner sens.
Disons-le tout de suite, il n’y a rien à comprendre et autant la qualité des éclairages à la Hopper que la multiplication des éléments narratifs dans des mises en scènes partout archi-nettes et photographiées avec un luxe de détail inouï maintiennent élevés et continus la recherche et l’errance du regard.
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2 commentaires:
Une apprôche vraiment intéressante, dommage que l'on ne puisse pas voir les images en vrai, mais au juste la publication papier n'entre t-elle pas en contadiction avec le propos de l'ariste ?
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