LES ARTS EN VILLE

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7.2.08

16 TERRITOIRE... artistique: GREGOR SCHNEIDER

cliquez sur le titre... ou ici http://www.mediavr.com/schneider.htm



L'Architecture du désastre, voir le lien art press, un article dans le dernier numéro en ligne du magazine. Certaines installations d’envergure entraînent le visiteur dans une promenade architecturale, qu’elle soit réaliste, narrative ou apocalyptique.

Suivant cette logique, Gregor Schneider occupe, en 2001, le pavillon allemand de la Biennale de Venise. Prenons un artiste qui, des années durant, construit et reconstruit sa maison. Il arrange de nouveaux espaces, monte des murs, des plafonds, creuse des passages et aménage des pièces aux fonctions diverses, produisant un bâtiment dans lequel à peu près personne ne voudrait vivre, sauf lui – étant dans un état de psychose constant. La maison évolue sans cesse, sorte de chantier sans but fonctionnel et, de fait, sans fin possible. Puis, un jour, l’artiste abandonne cette oeuvre trop lourde à porter, trop chargée d’histoire personnelle, trop liée à une pratique quasi thérapeutique. L’idéal romantique voudrait alors qu’il s’emmure dans sa création et se laisse mourir avec elle. My Home is my Castle
L’esthétique de la maison de Gregor Schneider ne joue pas de l’aspect clinique et fétichiste du carrelage blanc à joints noirs. L’Allemand s’arrête plutôt sur la banalité, la quotidienneté et la tristesse des maisons de la Ruhr. Petits pavillons individuels à peine plus sordides que ceux de la banlieue parisienne.

2 commentaires:

GK a dit…

C'est vraiment étonnant, je ne connais pas ce photographe, merci Dominique et merci aussi pour ton approche du territoire vraiment passionnante, riche par les points de vue et par les textes d'une grande qualité.
Gilles

L'OEIL VAGABOND a dit…

Wouh! Un lecteur qui se manifeste...heureusement, j'ai déjà connu l'expérience des auditeurs silencieux.

Merci pour ta présence attentive.