LES ARTS EN VILLE

LES ARTS EN VILLE

1.12.07

12 Laure ALBIN-GUILLOT (1879 - 1962)

étude table et jouets

portrait de Francis CARCO

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étude de nu au rideau

ÉTUDES PHOTOGRAPHIQUES:
Christian BOUQUERET, Laure Albin-Guillot ou la volonté d'art, Paris, Marval, 96 p.

Elle vient à la photographie par des recherches sur la microphotographie.
1925, Paris, première exposition personnelle.
1932, archiviste en chef du service photographique des Beaux Arts , elle organise la Cinémathèque nationale au palais de Chaillot.

Malgré son parcours en faveur de la promotion de la photographie, au final, elle fit une carrière de pianiste.
Elle est peintre et sa pratique de la photo comporte des études faites au crayon avant de réaliser la prise de vue.
1936, elle met en images le Narcisse de Paul Valéry.
1937, les Douze chansons de Bilitis de Pierre Louys et les Préludes de Claude Debussy.
Portraitiste de renom: Montherlant, Gide, Valéry, Cocteau.
Elle devient spécialiste de photographie décorative, ex: un paravent à partir de microphotographies de grains de café.
A l'exposition Edward STEICHEN, actuellement au Jeu de Paume,on remarque également ce type de recherche.
photos et biographie du photographe Laure Albin-Guillot , achat photo Laure Albin-Guillot

Laure Albin-Guillot, Lys, [1934-1947] [œuvre exposée] - elles@centrepompidou

Roger-Viollet - Agence photo depuis 1938


Après une éducation bourgeoise à Paris, Laure Meffredi épouse en 1901 le Dr Albin-Guillot spécialisé dans les préparations microscopiques. Elle commence à photographier ces préparations qu’elle appelle " micrographies " et s’intéresse aux textures et couleurs des papiers photographiques. Elle poursuit parallèlement un travail marqué par l’esthétique du pictorialisme (paysages, vues urbaines). En 1922, elle reçoit la médaille d’or au concours de la Revue française de photographie et devient une portraitiste en vue. Elle photographiera notamment Gide, Montherlant, Valéry, Cocteau. Sa première exposition personnelle a lieu au salon d’Automne à Paris, en 1925. Ses portraits sont publiés dans la prestigieuse revue Arts et métiers graphiques de Charles Peignot mais également dans le nouvel hebdomadaire illustré de Lucien Vogel, Vu. En 1928, elle participe au premier salon indépendant de photographie. Son mari meurt en 1929. Nommée archiviste chef du service des Archives photographiques des Beaux-arts, en 1932, par Paul Léon, directeur des Beaux-arts, elle organise la cinémathèque nationale au palais de Chaillot (1933) et projette la création d’un musée de la photographie dans ce même bâtiment (1935). Membre du jury de l’Exposition internationale de la photographie contemporaine au pavillon de Marsan au palais du Louvre (1936), elle obtient la création d’une section photographique pour l’Exposition internationale des arts et techniques de 1937 et sera chargée l’année suivante de l’illustration et de la mise en page du rapport général de l’Exposition.
En marge de ses fonctions officielles, elle poursuit son œuvre, cernant de flou le contour de ses sujets, grâce à des objectifs spéciaux. Elle illustre Narcisse de Paul Valéry (1936), Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs (1937) et les Préludes de Debussy (1948). En 1939, elle réalise un reportage sur " Paris protégé " où les monuments disparaissent sous des empilements de sacs de sable. Les négatifs de cette série sont conservés aux Archives photographiques (Médiathèque de l’architecture et du patrimoine). Elle est admise à la retraite en 1941 et meurt à Paris en 1962.


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